Je reprend pour vous aujourd’hui un article que j’avais écrit sur la couleur dans mon blog Ah! mon beau château.
Les couleurs sont fascinantes ! Aujourd’hui elles emplissent notre vie et nous n’y faisons presque plus attention. Fut une époque ou obtenir de la couleur relevait d’un processus long, compliqué et onéreux. Les couleurs se trouvaient cachées au cœur de la nature ; il fallait les extraire avant de les utiliser sur les murs, les tissus, la porcelaine ou le visage.
J’aimerai partir à la découverte de ses couleurs, un peu ou complètement oublier, qui avaient une subtilité que n’ont plus aujourd’hui les mélanges chimiques qui donnent les couleurs de notre temps.
CHAPITRE I / le XVIIIe siècle / I
Mon premier voyage s’effectuera dans mon XVIIIe siècle préféré.
Le XVIIIe siècle offre une palette de couleurs particulières, subtile et élégante.
Des couleurs mates, poudrées ; Pastels vifs ou très doux, ils sont fait de gris, de bleus grisés, de verts tendres, de mauves, de roses fanés. Utilisés dans la peinture de chevalet, sur les tissus d’ameublement, sur les murs et les boiseries ; pour les porcelaines et les tapisseries.
Sur les robes des femmes et les broderies…
Ces couleurs donnent au cadre de vie une harmonie pleine de douceur, de fraîcheur.
Les pigments naturels sont mêlés au blanc pour en atténuer la vivacité ou mêlés au noir pour obtenir tout une gamme de gris colorés, de couleurs rabattues.
Les teintes obtenues étaient parfois si subtiles qu’on leur inventait de jolis noms : Boue de Paris, ventre de puce, pluie de rose, fleur de soufre, gorge de pigeon, jaune nankin, vert nénuphar, céladon, bleu fleur de pin et rose champignon … Quelques uns sont encore utilisés, d’autre paraissent bien mystérieux.
Une époque ou la poésie était de mise en toute circonstance…
Les couleurs du XVIIIe siècle en images
N’hésitez pas à me faire part de vos impressions !
Dans un prochain post, je vous montrerai comment obtenir ces teintes aujourd’hui pour un effet d’autrefois…
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